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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 09:45

 
Depuis le licenciement de notre jardinier et de notre garde-chasse, la propriété s'est beaucoup dégradée. Hubert s'est porté volontaire pour tondre la pelouse afin de soulager Maria qui n'arrive plus à tout faire. Il est rentré deux heures plus tard tout guilleret en n'ayant tondu qu'une infime partie du parc. « Panne d'essence, mère, et pas un euro pour faire le plein. J'ai dû abandonner notre tracteur de pelouse à éjection latérale sur place et rentrer en me cachant pour que les paysans du voisinage ne me posent pas de questions gênantes » donna-t-il comme excuse. Quand j'observe le peu qu'il a tondu, j'ai des doutes. N'est-ce pas plutôt une certaine nonchalance de sa part, car si nous ne sommes plus capable d'acheter dix litres de supercarburant sans plomb pour entretenir le parc, alors là, alors là, où va le monde ?

Le Billet d'Anne-Sophie.

Nota : L'illustration de cet article provient du blog remarquable http://clarenne.francis.over-blog.com/ qui vient hélas de s'arrêter.

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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 08:08

 
Vous vous souvenez sûrement d'Edgar-Paul, sauvé du suicide par son parachute doré qui s'est ouvert à quelques mètres du sol. Il se croyait tiré d'affaire, mais il déchante aujourd'hui. Avec la liquidation de sa société, ses procès perdus et les lourdes indemnités versées aux parties civiles, ses pensions alimentaires, son train de vie somptuaire et sa dernière femme qui l'a quitté en emportant sa collection de Picasso, il n'arrive plus à boucler ses fins de mois. D'autant qu'après sa faillite, le Conseil d'Administration a eu l'idée farfelue de couper son parachute en deux. Bref, il a dû vendre sa Ferrari pour acheter une BM, puis une Smart décapotable, et enfin une vieille voiture d'occasion qu'il n'a plus les moyens d'entretenir aujourd'hui. Il l'a garée sur une contre-allée des Champs-Elysées en affichant les conditions de vente. Eh bien, depuis un mois qu'elle est là, il n'a pas eu un seul appel excepté celui de la fourrière. C'est vous dire combien la crise est profonde. Les pauvres préfèrent marchander un véhicule neuf chez leur concessionnaire, et lui roule à vélo. Notre monde est devenu fou !
 
Le Billet d'Anne-Sophie.

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 10:17

Dans notre malheur, nous avons eu la fortune de ne pas mettre Maria dans la charrette du licenciement économique de la domesticité. Elle est passée de son poste de femme de chambre à celui d'assistante ménagère polyvalente - de mon temps on disait bonne à tout faire - avec une aisance qui m'a stupéfaite. Une véritable déesse indoue à dix bras : rien qu'à la regarder laver, repasser, épousseter, cuisiner, torcher Pablo, faire les courses, servir à table, arroser le parc... je me sens exténuée. J'imagine le martyr des pauvres femmes qui n'ont pas de personnel de maison et doivent tout faire elles-mêmes.
De temps  en temps, lorsqu'elle fait preuve d'initiative pour des tâches qui sont à la limite de ses fonctions, comme débroussailler le parc, vidanger la voiture d'Hubert, réparer une fuite sur le toit, préparer une garden party pour une centaine d'invités... je lui glisse une pièce de deux euros dans la main. La joie que je lis dans ses yeux suffit à me récompenser de ce sacrifice financier. Il faudra néanmoins que je demande à Charles-Henri si elle est rémunérée au dessous ou au dessus du SMIC. On peut être généreux avec le petit personnel lorsqu'il le mérite, mais il faut rester dans les limites du raisonnable, sinon ça devient vite l'escalade.


Le Billet d'Anne-Sophie.

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:57
 

La crise ferait-elle perdre l'esprit à Charles-Henri ? Voilà que pour réduire notre budget textile, il exige que Marie-Charlotte et moi-même portions des strings en lieu et place de nos petites culottes. Moi, hyper-classique jusqu'au bout des ongles, en string ! Il croyait, pauvre innocent, que le prix de la lingerie féminine était proportionnel à la surface du tissu. Lorsqu'il vit la note de frais pour la société d'un montant de 2.250 euros pour trois strings Christian Dior et un string Chanel, il déchanta. « Quoi encore, mon ami, c'est trop somptueux ? Voulez-vous donc faire de nous des sans-culottes, comme ceux-là même qui ont guillotiné vos ancêtres ? » dis-je sur un ton cinglant. J'avais marqué un point et je savais que la crise ne toucherait pas à nos culottes. Marie-Charlotte, qui a toujours eu des problèmes d'allergie avec les strings, était ravie.

Le Billet d'Anne-Sophie.

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 09:54

  

Charles-Henri a une obsession : réduire le nombre de pièces de nos résidences. « Moins de pièces c'est moins d'imposition ISF et de taxe d'habitation, moins d'entretien, et aussi moins d'hébergement de pique-assiettes qui viennent manger le pain des riches. » justifie-t-il. Il n'a pas tout à fait tord, mais notre train de vie va en prendre un sacré coup. Nous avons muré à tour de bras. Ainsi, notre luxueux chalet en Suisse est devenu un refuge de montagne, notre cinq pièces d'Antibes avec vue sur la mer un deux pièces avec vue sur les garages,... j'arrête ma liste noire car j'en ai le cœur déchiré. Seul le château a été épargné car il est classé monument historique. Charles-Henri nous a promis qu'à la sortie de crise tout redeviendrait comme avant. Pour l'instant, nous sommes dans le noir tunnel des nouveaux pauvres et je n'en vois pas le bout. C'est très dur.

Le Billet d'Anne-Sophie.

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 09:27
  

Ce matin, en arrivant au bureau, Charles-Henri a découvert une chose insensée : tous ses collaborateurs, du DG au concierge, avaient reçu le même courriel calomnieux « Les patrons vous exploite, ils s'en mète plin les pauches mais laisse crever leurs vieus parents dan la misère ». Une rapide enquête du service informatique permit de localiser l'origine de ces injures : « le Terminus doré », la maison de retraite où reposent maman et belle-maman. Il s'avère qu'elles ont agi avec la complicité de deux co-pensionnaires férues d'informatique. Mais pour quel mobile ? L'établissement est très propre, la courette bien entretenue, les chambres à six lits assez spacieuses et la nourriture très correcte, du moins pour des vieillards édentés qui ne font plus la différence entre le foie gras et le pâté de campagne. Pendant la grande canicule elles ont été placées en chambre froide et régulièrement irriguées.
Nous avons choisi la maison de retraite la meilleure de France, en terme de rapport qualité-prix, et à l'autre bout de la France pour ne pas avoir la tentation de les importuner par des visites trop fréquentes. Chaque année, pour Noël, nous leur envoyons une boite de marrons glacés avec un mot d'encouragement. Alors pourquoi ? pourquoi ? Je crois, hélas, qu'Alzheimer est passé par là. On avait bien besoin de ça à l'usine, en pleine crise. Pourvu que cette histoire de famille ne s'ébruite pas !


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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 22:43


Nous approchons du 15 juin et Charles-Henri n'est pas à prendre avec des pincettes. Le 15, vous le savez, c'est la date limite pour l'ISF. Vous n'imaginez pas dans quel état ça le met, comme tous les français j'imagine. Il a beau estimer le château, notre résidence principale, comme une ruine historique n'ayant qu'une valeur sentimentale, notre parc comme une terre non cultivable et non constructible à quelques euros l'hectare, lorsqu'il ajoute nos résidences secondaires, nos placements locatifs, nos valeurs mobilières, et j'en passe qu'il oublie de déclarer par étourderie, eh bien nous finissons par être imposables. Malgré la crise qui a pourtant laminer notre portefeuille boursier. Voilà encore des dizaines de milliers d'euros qui sortent de nos poches pour entrer dans les caisses de l'Etat qui le distribuera à tout va en criant solidarité, solidarité. Et je vous assure que pas un centime ne reviendra chez nous. Il y a de quoi devenir révolutionnaire, vraiment !

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 18:29


Je viens d'apprendre une bien étrange nouvelle : les entreprises ont l'obligation d'employer un certain quota de travailleurs handicapés, 6% je crois. Charles-Henri me l'a confirmé ; dans notre propre usine nous avons une sourde, un aveugle et un paralytique. Quoi, j'ai dit une bêtise ? Oui, une non-entendante, un non-voyant et un non-marchant, si vous préférez. « On ne dit pas non-marchant, ce terme est jugé discriminatoire dans la société marchande où nous vivons » m'a repris Charles-Henri. Qu'importe le vocabulaire, je me demande comment on peut dialoguer et échanger avec eux dans le cadre de leur labeur quotidien. « On y arrive très bien » m'a confirmé notre DRH. Même en temps de crise.

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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 19:57

 
Ce matin, notre nounou est partie, définitivement. Vous avez probablement été surpris d'apprendre que nous avions une nounou ; c'est que je ne vous ai pas tout dit. Un jour, Hubert, notre aîné, débarqua au château, un bébé dans les bras. C'était son fils, Pablo, né de mère inconnue. Certes nous ne sommes plus au temps où le fils-père devait réparer sa faute en épousant la fille légère pour sauver l'honneur de la famille, mais tout de même, cette situation nous contraria. Nous prîmes une nounou pour soulager Hubert qui poursuit ses études et surtout pour mettre Pablo à l'abri des regards indiscrets lors des garden parties et des réceptions que nous donnions au château. C'est à présent fini, Hubert devra concilier ses études - il en est à bac + 10 - et son rôle de père, car je n'attends pas grand secours de Maria pour l'assister. Cela sera rude pour lui qui travaille jour et nuit à la rédaction de sa thèse de doctorat sur « le management d'entreprise en milieu hostile », mais que voulez-vous, à 30 ans il doit prendre ses responsabilités. Dès sa thèse passée, il devrait succéder à Charles-Henri à la tête de notre entreprise, bien que je sente qu'au fond de lui mon époux doute de ses capacités de meneur d'hommes.
Savez-vous ce qui me tourmente le plus ? L'avenir de Pablo. Ne gardera-t-il pas des séquelles de l'éducation que va lui donner son père - disons-le franchement - très léger pour ne pas dire totalement immature. Que la crise nous frappe soit, mais qu'elle handicape l'avenir de nos enfants, je ne le tolérerai jamais.


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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 23:50

   
Aujourd'hui, dans le cadre du plan de rigueur familial, notre geste pour la planète des riches concerne la domesticité. Il est vrai, je le reconnais, que nous avons peut-être un sureffectif dans nos gens de maison. Avons-nous réellement besoin d'une gouvernante, d'un garde-chasse, d'un jardinier, d'une femme de chambre, d'une cuisinière et d'une nounou ? Charles-Henri a vite tranché : « nous ne garderons que Maria, notre femme de chambre actuelle qui fera office aussi de cuisinière, de nounou, et, à ses temps perdus, entretiendra le parc ». Quant à moi, je dois jouer le rôle de gouvernante, ce qui est bien rabaissant pour une maîtresse de maison. Il ne se rend pas compte que nous ne vivons pas dans un deux pièces avec jardinet, mais dans un château entouré d'un parc immense. « Et qui protègera la propriété contre les rôdeurs, puisque nous n'aurons plus Joseph, le garde-chasse ? » interrogeai-je. « Nous prendrons un chien et le placerons dans une niche, au portail du parc, pour décourager les maraudeurs. Ne cherchez pas un éleveur de chiens de race, nous irons à la SPA et ramènerons ce que nous trouverons » me répondit-il. C'est ce que nous avons fait, mais je sens que la propriété va être beaucoup moins bien gardée qu'avec Joseph et son pitbull.
« Anne-Sophie, prévenez votre petit monde, et moi je m'occupe des formalités administratives pour le licenciement économique. Et dites leur bien qu'ils feront leur préavis jusqu'au dernier jour ». Leur préavis ? je croyais qu'il suffisait de leur verser leurs gages et qu'ils partaient sur le champ. Il est vrai que, par arrangement, la moitié de nos gens sont payés par l'entreprise, ça doit compliquer les choses.
Je me demande comment Maria, en réalité Dolorès, une espagnole pas très futée, va prendre ces bouleversements - oui, par commodité, j'ai toujours appelé mes femmes de chambre Maria sinon je m'y perd -. Je lui annoncerai que c'est une promotion, une extension de responsabilités, un accès à la polyvalence, qualité si recherchée de nos jours, sans aucune réduction de salaire. De toute façon, elle n'a pas le choix. Que de soucis et de surcharge de travail en perspective pour nous tous. Garce de crise, tu nous feras crever ! Excusez-moi pour cet écart de langage dû à l'emportement.


Le Billet d'Anne-Sophie.
 
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